Une pénurie en éducateurs à la petite enfance qui ne laisse personne indifférent | Collège LaSalle Montréal
Pénurie d’éducateurs

Une pénurie en éducateurs à la petite enfance qui ne laisse personne indifférent

Pénurie d’éducateurs
Demande d'information
X
Quel programme vous intéresse
*
Avez-vous des questions en particulier?
le 19 juillet 2021

Le secteur de la petite enfance connaît un bouleversement majeur au Québec. Les garderies et les CPE peinent à retenir leur personnel, et le recrutement d’éducateurs et éducatrices est mission impossible. Cette pénurie ne date pas d’hier, mais la situation s’est aggravée au cours de la dernière année.

Par conséquent, on s’arrache les nouveaux diplômés en éducation à la petite enfance! Plus que jamais, c’est un domaine avec un très haut taux de placement.

Une pénurie critique pour les enfants et leurs parents

Tout d’abord, il va sans dire que le manque de places en garderies ou en CPE force certains parents à se tourner vers d’autres solutions, tel que garder leur poupon à la maison, laissant ainsi de côté leurs plans professionnels.

De plus, cette pénurie d’éducateurs peut affecter négativement le processus de développement chez l’enfant et réduire le soutien offert aux parents. En effet, le passage en garderie ou en CPE forge les bases de l’éducation d’un enfant en bas âge. Grâce à leur expertise, les éducateurs participent grandement au développement des enfants sous leur responsabilité et leur offrent les outils nécessaires pour apprendre, grandir et découvrir le monde. Plus encore, ils offrent un soutien inestimable aux familles et agissent à titre de conseiller auprès des parents.

Guerlaine Guerrier, directrice de la Garderie LaSalle des petits du Collège LaSalle, croit fermement à l’importance de ce passage dans le développement d’un enfant: «Je crois sincèrement que nous leur remettons le diplôme le plus important de leur vie. Nous les forgeons pour qu'ils deviennent les citoyens de demain, en collaboration avec leurs parents.»

Un manque de main d’œuvre fortement ressenti dans les milieux de travail

Même en situation de sous-effectif, les éducateurs en petite enfance font un travail remarquable, mais la situation les inquiète. Avec des départs fréquents d’employés, et une grande difficulté à les remplacer, le temps et l’énergie des directeurs et directrices n’est pas toujours mis au bon endroit. En effet, le recrutement et la formation des nouveaux employés demandent beaucoup.

Mais aussi, et surtout, les éducateurs et éducatrices sont bien conscients de l’importance de la stabilité chez les jeunes enfants. Travailler avec des enfants signifie créer des liens et les maintenir, car ces derniers s’attachent à leurs éducateurs. Ceci dit, avoir une équipe stable et qualifiée est primordial: «Même si nous obtenons l'aide d'autres membres du personnel, ils ne sont souvent pas conscients des responsabilités et de l'importance de la routine. Devoir leur expliquer des informations importantes tout en s'occupant des enfants est parfois difficile.», explique Bableen, éducatrice à la garderie LaSalle des petits et ancienne étudiante en Techniques d'éducation à l'enfance au Collège LaSalle.

Une nouvelle AEC en Techniques d'éducation à l'enfance au Collège LaSalle

Pour pallier cette pénurie, le Collège a introduit une nouvelle AEC en Techniques d'éducation à l'enfance. L’objectif est simple: former rapidement les éducateurs et éducatrices de demain pour une intégration rapide au marché du travail.

Ce nouveau programme, d’une durée d’un an seulement, a été développé spécialement pour répondre au besoin criant en éducateurs. Grâce à sa formule «conciliation travail-famille-études», les étudiants oscillent entre les cours en ligne et en présentiel. De plus, les cours hebdomadaires sont condensés en trois jours seulement, permettant ainsi aux étudiants d’allouer les deux autres journées à leur famille ou à une expérience terrain.

D’ailleurs, l’expérience terrain est au cœur des formations en Techniques d'éducation à l'enfance du Collège LaSalle. Les étudiants ont la possibilité de faire des stages ou de donner de leur temps directement à la garderie du Collège, la Garderie LaSalle des petits, et ce, dès le début de leur formation. C’est d’ailleurs le cas de Bableen, qui y a effectué deux stages avant d’y être engagée en 2019. Elle affirme avoir beaucoup appris lors de ses stages et avoir obtenu un grand soutien de la part de la directrice.

Sciences et techniques humaines
Actualités
2021

Sur le même thème